Préserver, maintenir ou recréer une ripisylve de qualité
Supprimer l’accès du cours d’eau aux animaux permet d’éviter l’affaissement et l’érosion des berges liés au piétinement du bétail. Le maintien, voire la restauration de la ripisylve (végétation de bord de cours d’eau) permet de garantir un ombrage atténuant le réchauffement des eaux et le réseau racinaire des végétaux stabilise la structure des berges.
Mise en place de clôtures
La pose de clôtures est la technique la plus efficace pour éloigner le bétail du cours d’eau et ainsi éviter l’impact sur les berges et sur la végétation.
Les clôtures traditionnelles sont faites de piquets de bois et 3 à 4 fils barbelés. Les clôtures électriques sont aussi envisageables et elles présentent l’avantage pour l’exploitant de pouvoir être déplacées (entretien ou en cas de crue).
Une distance de 2 à 3 m par rapport à la berge semble être une bonne solution pour permettre la protection de la berge.
Mise en place d’abreuvoirs et de passages à gué
Lorsque les parcelles sont bordées ou traversées par des ruisseaux, ils sont souvent utilisés comme point d’abreuvement. Afin de limiter les impacts du piétinement, il sera intéressant d’installer des abreuvoirs aménagés.
Plusieurs techniques existent, permettant soit de supprimer totalement l’accès à l’eau pour le bétail en créant un point d’abreuvement dans la parcelle (pompe à nez et alimentation gravitaire), soit de concentrer l’accès à l’eau en un point aménagé du ruisseau et empêchant le piétinement du lit (descente aménagée).
Restauration de la ripisylve
Lorsque la strate herbacée et arbustive est totalement détruite (le sol est donc à nu), la régénération naturelle de la végétation est impossible. On peut alors envisager la plantation de jeunes plants représentatifs du territoire (aulnes glutineux, saules, noisetiers, etc…).
Pour plus d'information sur les aménagements proposés, consultez nos fiches techniques "Aménagement des cours d'eau en milieu agricole"
Améliorer la continuité écologique des cours d’eau
La continuité écologique est la possibilité de circulation des espèces animales et de transport des sédiments dans un cours d’eau.
Des études ont permis de mieux appréhender l’ampleur du problème et de dégager des priorités en vue des actions de restauration de ces petits ruisseaux.
Les actions possibles sont (par ordre de priorité) :
Dans le cadre du contrat, il est prévu d’araser ou de supprimer 41 obstacles et d’en aménager 22.
Préserver les Zones Humides
Les zones humides sont des espaces naturels remarquables de la ressource en eau, d’autant plus précieux que les réserves du sous-sol sont faibles. Malgré tout, plus de la moitié des zones humides du territoire ont disparu depuis le début du XXème siècle.
L'importance des zones humides ne se situe pas seulement au niveau de la biodiversité. En effet, elles jouent un rôle primordial dans la gestion de la ressource en eau. Du point de vue hydraulique, les zones humides sont de véritables éponges absorbant l’eau en période de crue pour ensuite la restituer en période estivale. De plus, elles jouent un rôle majeur sur la qualité de la ressource en eau du fait de leurs capacités auto-épuratrices.
L’enjeu concernant les zones humides consiste à mieux connaître ces milieux afin de les préserver. Un inventaire des grandes enveloppes potentielles (vue aérienne, caractéristiques du sol...) de présences de zones humides a été réalisé.
Le SIBVB prévoit de poursuivre l’inventaire des zones humides sur 8 communes prioritaires de son territoire et de continuer les travaux de restauration et d’entretien de la zone humide des Morands (acquisition de 15 ha en 2012) selon les préconisations du plan de gestion réalisé par le Conservatoire des Espaces Naturels de Bourgogne (CEN).
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